

Aujourd'hui on mélange tous les genres pour une aventure incroyable, je te parle de la BD : Le Dernier Atlas De Vehlmann, De Bonneval, Tanquerelle et Blanchard, publié chez Dupuis. Ismaël Tayeb est lieutenant dans un gang criminel. Son boulot : vérifier que les clients payent, leur fournir des machines d’arcades trafiquées et former les nouveaux… Jusqu’au jour où il se retrouve confronté à « Dieu le père », chef incontesté et instable du réseau, qui va le propulser directement dans la cour des grands. Tayeb doit lui trouver une pile nucléaire pour des clients. Il va décider d’en récupérer une sur un Atlas. Un de ces robots géants utiliser pour la construction dans les années 60-70 en Algérie, qui sont maintenant au rebut suite à la catastrophe de Batna durant la guerre. Sa mission ? Voler le George Sand, dernier Atlas encore debout. Pendant ce temps-là, Françoise Halfort, ex-reporter de guerre au nez creux, s’intéresse de près à un phénomène sismique et écologique, dans le parc de Tassili, qui semble sur le point de bouleverser le monde tel que nous le connaissons. Bienvenue dans un récit terminé en 3 volumes qui te fera passer en quelques pages de la guerre des gangs à la guerre des mondes. Un récit fleuve puissant et addictif dès les premières cases, qui joue avec les genres, passant du polar à la science-fiction ou l’histoire pour réaliser une fresque incroyablement réussie. Personnellement j’ai mis du temps à m’y mettre, absolument pas convaincue par le dessin, très loin de mes préférences graphiques personnelles. Mais comme j’ai bien fait de tenter l’aventure pour voir ! En à peine quelques pages je me suis retrouvée complètement happé par le récit, les personnages et l’univers global de cette trilogie extrêmement bien ficelée. En bref, un énorme coup de cœur inattendu que je te souhaite de découvrir très vite auprès de ton libraire.